Cet album, c'est un faux triste. Ou un faux joyeux, difficile de trancher. Mais il avance masqué c'est certain. Bricolé dans une chambre d'étudiant, ce premier véritable album transpire les influences évidentes de son jeune auteur : tantôt Dominique A, tantôt Barbara, tantôt Les Smiths, tantôt Divine Comedy. Très pop, quoi. Et les textes, d'une grande précision, passent de la légèreté à la gravité avec impressionnisme. Où se niche la pudeur.
"Y’a t-il encore un public pour savourer la voix sans artifices et les mélodies rêveuses d’un jeune homme qui ne veut pas savoir que l’imbécile triomphe ni qu’on perd l’amour aussitôt qu’on l’a gagné ?" MUZKAD / Anne-Laure Albessard